“Le bonheur est un festin de miettes.” Jacques Faizant
Quelle jolie phrase, en effet, nous savons tous que le bonheur, c’est une multitude de petits instants privilégiés, pourtant nous attendons souvent dans la vie de connaitre des grands bonheurs qui durent.
Selon notre âge, notre éducation parfois a pu nous mener à ce genre de mirages, le prince charmant pour les filles, de grands destins professionnels pour les garçons.
Heureusement, les temps ont changé, presque trop, puisque la jeune génération a du mal à croire en quelque chose, ce que l’on peut comprendre…
En ces temps troublés, nous avons besoin plus que jamais de mettre en place une pratique quotidienne de recherche de ces petits instants « magiques » qui nous permettent de passer en douceur le toboggan des soucis !
« 3 Kifs par jour » nous dit Florence Servan Schreiber, dans son livre et dans ses conférences, c’est en effet une première piste à mettre en place, une des premières étapes que nous enseigne la psychologie positive.
La psychologie positive a été vraiment lancée en 1998 par Martin Seligman et beaucoup d’autres ont suivi, Matthieu Ricard en fait l’apologie, de même que Christophe André, Thomas d’Ansembourg, Isabelle Filliozat pour ne citer que les plus médiatiques.
Attention, ne pas confondre la pensée positive et la psychologie du même nom.
En effet, la pensée positive est dangereuse, sous un aspect tentant, « je vais y croire très fort et ça marchera », certes, la persévérance est un bon moteur mais cela peut entrainer beaucoup de désillusions, on a même vu des gens souffrir de cancers et se persuader qu’ils avaient développé cette maladie à force de pensées négatives.
Là, on est dans la pensée « magique » et ce n’est pas sain.